La floraison des oliviers est bien terminée, les petites olives commencent à apparaître, plus ou moins nombreuses….sans pouvoir maintenant dire avec certitude comment sera la prochaine récolte.

D’ici là, il ne faut pas négliger l’entretien et les soins qui améliorent toujours les résultats que l’on attend de nos arbres.

La MOUCHE de l’OLIVE :

Elle est toujours menaçante et les dégâts qu’elle cause peuvent être considérables. Aussi, si cela n’est pas encore fait, il faut installer les pièges massifs, que vous aurez fabriqués avec nos conseils (solution de phosphate di-ammonique + urée dans des bouteilles), il ne faudra pas hésiter à renouveler le contenu des bouteilles tous les mois.

Selon l’importance des vols et si l’été n’est pas trop chaud (moins de 30+C en moyenne) on fera des applications d’argile.

D’autres techniques existent, soit elles ont recours à des produits chimiques, soit elles sont complexes et coûteuses.

La DALMATICOSE :

Dalmaticose

C’est une maladie qui provoque des tâches qui dégradent l’olive ; elle s’installe sur les trous de sortie des mouches, la lutte contre la mouche limite donc les risques de dalmaticose.

L’OEIL de PAON :

L’oeil de paon

Cette maladie qui fait tomber les feuilles, est particulièrement sévère cette année, beaucoup de vergers sont défoliés à plus de 50 %, ce qui affaiblit la végétation et provoquera des chutes prématures d’olives.

Par précaution, on appliquera un produit à base de cuivre dès que possible, pour prévenir des risques de contamination par temps humide et frais. Ceci protègera de la « Cercosporiose » qui est « en embuscade » dans beaucoup de secteurs (c’est la maladie du plomb de l’Olivier avec les mêmes conséquences que l’Oeil de Paon).

La VERTICILIOSE :

Elle a tendance à se développer. Les symptômes sont le dessèchement de rameaux en général tout le  long d’une charpentière. Pas de traitement, mais couper et sortir le bois coupé du terrain.

ARROSAGE :

Nous sommes à nouveau dans un cycle de sécheresse importante (peu de pluies d’hiver et de printemps). Si on veut favoriser la production d’olives, mieux vaut que l’olivier soit bien alimenté. En l’absence de pluies, il est donc intéressant d’arroser les oliviers (voir les bulletins du CTO « infolive » qui abordent très précisément les besoins en eau de l’olivier).

AUTRES TRAVAUX :

A partir du mois de Juillet, il est bien utile d’enlever les gourmands qui ont poussé au pied de l’olivier, surtout si les arbres ont été taillés. Cette pratique permet de concentrer « l’énergie, la sève » de l’arbre vers les olives, au moment de la lipogénèse. En provençal, ces rejets s’appellent d’ailleurs, les « béoli », littéralement  « qui boit l’huile ».

Dans les parcelles enherbées, on peut couper l’herbe et la laisser sur place, cela a un effet « mulsh », qui limite l’évaporation de l’eau et préserve la faune utile.